GTA 5

Gta 5 représente un tour de force de la part de des studios Rockstar, car il est à la fois le dernier grand jeu sur les consoles « old-gen » (à savoir ps3 et xbox 360) et le premier grand jeu sur les consoles « next-gen »(ps4 et xbox one), et tout ça en à peine un an d’intervalle.

On se retrouve avec un GTA maxi-size, combinant tous les dernières évolutions des productions Rockstar de ces dernières années. On retrouve les portables, internet, les réseaux sociaux comme sur les GTA 4 et cie, mais également les événements aléatoires, les missions de chasseurs de prime et la nature sauvage de Red Dead Redemption.

La nouveauté de cet opus réside dans le fait que l’on puisse incarner 3 personnages radicalement différents : Micheal, un bandit repenti qui essaye de sauver son couple et sa famille, Franklin, un jeune du ghetto (comme Carl Johnson dans San Andreas, mais en beaucoup moins idiot), et Trevor, un véritable psychopathe.

Selon l’évolution du scénario, on peut passer (avec un effet de transition très sympa) de l’un à l’autre pendant les missions et même en dehors, même si c’est parfois pénible de commencer une mission avec un personnage et de se retrouver avec un autre à la fin. Le concept des missions à 3 personnages est parfois intéressant, mais c’est souvent assez chiant pour être très honnête.

Le seul personnage un peu différent est Trevor, qui est complètement amoral et toutes les missions qui lui sont associé sont dans la même veine (les deux autres pouvant être vu comme des vagues émanations de Tommy Vercetti et de CJ).

D’ailleurs, la mission la plus polémique du jeu – impliquant de la torture – lui est évidemment affectée, mais on aurait vraiment pu s’en passer (Rockstar fait clairement dans la provoque gratuite sur ce coup, et c’est bien dommage).

Le concept des braquages est sympa, permettant de se constituer une équipe plus ou moins compétente et d’avoir différentes approches pour arriver à ses fins.

Le scénar est bon, même s’il comporte pas mal de facilités et des missions qui n’ont pas de sens (genre cambrioler une banque pour pouvoir se payer un hélicoptère permettant de réaliser une mission pour le gouvernement….). Il comporte également pas mal de clin d’œil à pleins de films cultes et à d’autres volets de la série GTA (ex: on revoit Groove Street).

Élément phare de la série, le principe des radios est toujours là, avec un grand nombre de stations aux styles très divers, même si on retombe assez souvent sur les mêmes chansons.

La rejouabilité du jeu est quasi assuré (différentes missions annexes, les 3 fins différentes, les énigmes,…). Pour peu qu’on apprécie l’exploration des terres, des mers (la plongé est un gros point fort) ou des airs, le jeu est un must.

Pour ce qui est du jeu sur les consoles Next-gen :
On a la possibilité d’une vue à la 1e personne (comme un Doom ou un Battlefield), ce qui peut servir pour les combats mais malheureusement pas pour la conduite (les rétroviseurs ne reflètent rien). Ça rend le jeu diffèrent, et permet une immersion différente dans un univers GTA (et ça permet de rêver à un GTA en réalité virtuelle… 🙂 ). De plus les graphismes ont tous été revus à la hausse, et ça se ressent. Sur PS4, le micro de la manette retransmet les discussions téléphoniques et les messages de la police (c’est un peu perturbant au début, mais on s’y fait). Les radios sont plus longues (avec plus de titres inédits), il y a plus d’animaux sauvages, de voitures,… En gros, on a une version étendue du jeu de base, qui était déjà énorme.

Au final, à vous de voir si vous êtes suffisamment fan du jeu pour le racheter dans sa version « next-gen ».

Testé sur PS4 et Xbox 360