L’Enfer est à lui

J’ai découvert ce film un peu par hasard, via la chanson « white heat » sur l’album True blue de Madonna, et je dois dire que c’est plutôt une bonne surprise.

Pour peu que l’on ne soit pas trop allergique aux films des années 40-50’s, en noir et blanc, « l’enfer est à lui » vaut largement le coup d’œil. Ce film de 1949 possède un charme et une atmosphère assez unique.

On y suit le gangster Cody Jarett (superbement interprété par James Cagney, un de ses meilleurs rôles), implacable et violent, en proie à des crises de démence et totalement sous le contrôle de sa mère. D’ailleurs, la plupart des personnages du film, que ce soit la mère de Cody, Verna, ou encore « Big Ed » sont tous des pourris de la pire espèce. Le seul personnage « bon » de l’histoire est l’inspecteur Fallon, qui se fait passer pour un prisonnier afin d’infiltré la bande à Jarett, avec tous les risques que cela comporte.

Globalement, les acteurs sont tous bons, le rythme est assez rapide (même pour un film de 1949), et le scénar nous en met plein les yeux : Attaque d’un train, casse d’une usine, agent infiltré, règlement de compte en prison,… le tout avec la technologie du début des années 50 (c’est assez marrant de voir les techniques et gadgets de la police scientifique, obsolètes de nos jours mais révolutionnaires pour l’époque). D’ailleurs, si beaucoup de choses sont suggérées, le film est assez sombre et violent pour un film de l’époque.