Naked

Le pitch, plus qu’inspiré par « un jour sans fin », est plutôt sympa, même si pas aussi bon que le film de base.

On y suit l’histoire de Rob, un prof à mi-temps fou amoureux de sa future femme, qui revit le même début de journée cauchemardesque, à savoir se réveiller, tout nu (d’où le titre), dans l’ascenseur d’un hôtel qui n’est pas le sien, à 20 pâtés de maison de l’église où la cérémonie de son mariage à déjà débutée sans lui… Et si on rajoute le fait que plusieurs personnes de l’assistance (dont son futur beau-père) sont -de base- plutôt hostiles à cet union, plusieurs tentatives ne seront pas de trop…

Les gags ne sont pas tous égaux, certaines situations ne sont pas très bien développées, mais globalement, la comédie fonctionne correctement. Les acteurs font le taff sans problème (Marlon Wayans en tête) et l’ensemble tient la route (c’est du calibré Netflix).

L’origine de la situation de boucle temporelle est plus ou moins expliquée, un peu comme pour ‘un jour sans fin’ mais en un peu plus explicite (ici, Dieu donne la possibilité au héros, via ses innombrables tentatives, d’évoluer et de gagner en maturité, pour enfin devenir le mari que sa femme mérite).

On devine la fin à des kilomètres (ça fini évidemment bien, mais c’était vraiment possible d’imaginer un seul instant une autre fin dans ce type de comédie grand public ?), ainsi que l’identité de la personne responsable des problèmes de Rob sans trop de soucis (la vraie surprise aurait été que ce soit son pote par exemple, voir sa mère).

Au final, si le pitch et la bande annonce vous ont déjà à moitié fait rire, et que vous n’êtes pas trop allergique à la guimauve, laissez-vous tenter.